L'@ctu de l'ESIGELEC - IRSEEM
Juillet 2013 - n°5
Des Diplômés à l'honneur dans la presse

Executives 31 mai 2013
Nouveau comité exécutif de Bouygues Télécom

Richard Viel, directeur général délégué est nommé directeur des opérations commerciales. Il prend la responsabilité de l’ensemble des lignes de marché fixe et mobile (grand public, B&YOU, entreprises, diversification et wholesale) et devient administrateur de l’opérateur.
Né en 1957, ESIGELEC, INSEAD, il a occupé des fonctions chez Dassault Electronique, Hewlett-Packard, puis BT, comme directeur marketing ventes et business development (1993), avant de rejoindre, en 1966, Bull, en tant que vice-président de la business unit telecom. Depuis 1998, il est chez Bouygues Telecom pour diriger les services clients, puis la ligne de marché forfait et le marketing grand public. En 2003, il est nommé directeur entreprises et international et, en 2007, directeur général adjoint, entreprises, wholesale et développement, puis directeur général délégué, en charge des activités entreprises, de gros, du roaming, des systèmes d’information et du développement (novembre 2007).

Drakkar on line 29 mai 2013
Stéphane Bouyeure élu Président du Pôle de compétitivité TES

Stéphane Bouyeure, ancien directeur de l’établissement NXP Caen, a été élu par le conseil d’administration pour succéder à Jean-Pierre Le Couedic à la présidence du pôle de compétitivité Transactions Électroniques Sécurisées (TES).
Diplômé de l’ESIGELEC, le jeune ingénieur débute dans l’entreprise TRT-Philips à Rouen, chargé d’encadrer l’équipe qui fabrique les tout premiers commutateurs X25 du réseau TRANSPAC. Il y fait ses premiers pas de manager et attrape dès 1983 le virus de la Qualité qu’il continue de développer chez Lucent Technologies avec des résultats significatifs et en collectionnant les certifications.
Après 20 ans dans le monde de la production, Stéphane Bouyeure poursuit son expérience dans les services. En 2000, il devient Délégué à la Qualité et à la Communication d’EDF GDF Services, chargé aussi de relations aux collectivités locales et d’intelligence économique.
6 ans plus tard, c’est le monde de la recherche qui l’attire. Il prend en charge les thématiques managériales transverses : Qualité, Communication, Développement Durable pour NXP France, avant de devenir directeur de l’établissement de Caen.
A 54 ans, Stéphane Bouyeure prend à bras le corps la présidence du Pôle TES. Un pôle qu’il connait bien pour y a voir été administrateur pendant des années au titre de NXP.
Rompu aux engagements associatifs, il est un acteur convivial de nombreux groupes de travail, créateur du Campus Job Dating, membre fondateur du Club FORESEE, ardent promoteur du soutien à l’Innovation et du Campus EffiScience, et aussi président de l’AQM –Association Qualité Management de Basse Normandie- depuis 2007

Ouest France 23 mars 2013
Nicolas Saliot, 31 ans, directeur d’usine

Profil : 29 juillet 1981, naissance à Caen. 2000-2002, études supérieures math sup, math spécialité physique. 2002-2004, école d’ingénieurs ESIGELEC avec en dernière année, un DEA de robotique et vision à l’université de Versailles. 2004-2010, ingénieur projet puis responsable industriel chez Carl Zeiss Vision à Fougères. 2010 à aujourd’hui, TImac agro. Directeur de l’usine de ZI sud depuis trois mois. Françoise-Emmanuelle Boussinesq, directrice générale et développement Timac agro, le dit d’office : « Quand on a embauché Nicolas Saliot, on savait qu’il deviendrait directeur d’usine. » Il a commencé à la maintenance, pendant deux ans, au quai intérieur, l’autre usine de la Timac à Saint-Malo, avant de rejoindre la ZI sud il y a un an à la gestion de la production. Depuis trois mois, à 31 ans, il est directeur de l’usine. Une fierté pour celui qui est passé, comme il le dit , « de la chasse à la poussière dans l’entreprise d’optique, à la récupération de la poussière à la Timac ». Pour lui, quand l’opportunité de faire partie du groupe Roullier s’est présentée, il n’a pas hésité une seconde. Il avait le choix entre Vitré et Saint-Malo. Sa passion pour le surf a fait la différence.

L’Alsace 20 Mars 2013
L'Epée n'est pas enterrée !

Tel le Phénix, la marque renaît au cœur des ateliers d'une PMI de quarante salariés à Delémont, en Suisse. Swiza, manufacture de pendulettes numéro un en Suisse depuis 1904 a racheté la marque L'Epée en 2008. …Il fallait la rencontre d’un industriel génial, Sébastien Merillat, et d’un ingénieur doué, Arnaud Nicolas, passionné d’horlogerie, pour retisser le fil d’une si belle aventure. Et le miracle s’est produit quand Arnaud Nicolas a pris ses fonctions de directeur général de la société Swiza. Très rapidement, le jeune ingénieur recruté en 2009 a compris l’importance du potentiel de L’Epée.
Formé sur les bancs de l’ESIGELEC passé par l’aérospatiale chez Ariane Espace, à Kourou, en Guyane française, avant de rejoindre Areva, pour quatre ans, aux Etats-Unis, Arnaud Nicolas, 39 ans aujourd’hui est homme à relever les défis : à 15 ans, il atraversé une partie du Sahara à pied, en compagnie de son frère d’un an son aîné avant de tenter avec succès la traversée d’un glacier !

Les Echos.fr 13 mars 2013
Vincent Marcatté pousse B-Com à inventer l’Internet du futur

Vincent Marcatté est un adepte de la « méditation pleine conscience » préconisée par une partie du corps médical pour « prendre soin de soi », réduire son stress et son anxiété. Elu il y a quelques semaines par ses pairs , à la tête du tout nouvel institut de recherche technologique B-com, centré sur l’information et la communication Internet à très haut débit, il aura certainement besoin de ces moments de calme pour mener à bien le défi qui l’attend. « Installé à Rennes, ville très présente dans les télécommunications, détaille-t-il, B-Com se présente comme un campus de portée mondiale pour innover dans les nouvelles technologies internet et dans les réseaux à très haut débit ». Avec à la clef, un budget de 200 millions d’euros en partie issus des fameux investissements d’avenir (grand emprunt). Et , à terme, quelque 200 à 300 chercheurs. Le choix de Vincent Marcatté pour le piloter ne doit rien au hasard.
Après avoir décroché son diplôme de l’ESIGELEC à Rouen, il a été l’un des créateurs, chez France Télécom, de la première plate-forme à l’origine de Wanadoo. La Toile et ses réseaux ont d’autant moins de secrets pour lui qu’il est toujours cadre chez Orange Labs. Ce Normand d’origine y occupe même le poste de vice-président open innovation, en charge des relations entre les chercheurs du groupe et les acteurs académiques, les industriels- français comme étrangers – et les PME innovantes. Né au Havre il y a juste cinquante ans, ce fils d’un marin dans la marchande a débarqué à Rennes il y a quinze ans, après un passage à Caen, pour diriger un laboratoire d’Orange, spécialisé dans la convergence entre le Web et l’audiovisuel.
Très vite, il se fait repérer par sa hiérarchie comme par la communauté scientifique et d’affaires bretonne. Et pour cause : il a , en prime, contribué à créer trois start-up issues d’un essaimage de son laboratoire, dont Envivio, désormais cotée au Nasdaq.
Aussi s’est-il vu confier la présidence du pôle de compétitivité Images & Réseaux. D’ailleurs son premier mandat de quatre ans vient d’être renouvelé l’an dernier. « Je passe du virtuel au réel » explique Vincent Marcatté. « Images & Réseaux labellise et accompagne les projets de R&D portés par les entreprises. Chez B-Com, nous allons devenir acteurs de la création de l’Internet du futur au profit des entreprises. »
Si son pari est tenu, de nombreux postes d’ingénieurs pourraient voir le jour en Bretagne au cours de la prochaine décennie. C’est dire si les enjeux sont lourds. Ce père de deux grands enfants, marié à …une directrice de recherche également cadre chez Orange, a donc vraiment besoin de se ressourcer.
Outre la méditation, il pratique le triathlon de façon chevronnée puisqu’il est allé jusqu’à la compétition. Chez Vincent Marcatté, taillé comme un athlète de la course à pied, on ne fait rien à moitié. »

Studyrama emploi.com
Alexandra Fejjari, 22 ans, est ingénieure décisionnelle chez EoZen-Groupe SQLI. Elle a décroché son diplôme d’ingénieur en apprentissage à l'ESIGELEC.

« Le décisionnel permet d’aider l’entreprise à gérer de grandes quantités de données, à les analyser rapidement et à produire des rapports destinés à améliorer la performance du business de l'entreprise. Le rôle d’un ingénieur décisionnel va donc être de mettre en place un système dans lequel les données sont stockées de manière logique et cohérente au fur et à mesure qu’elles entrent dans le système d’information. Ainsi, ces données peuvent être directement exploitées. Mon travail comporte deux parties : l’AMOA et l’AMOE. L’AMOA est la partie d’accompagnement du client lors de la spécification de son besoin et de la modélisation du système de données optimal. L’AMOE représente la partie de développement (flux d’alimentation permettant la récupération des données de l’entreprise afin de les intégrer dans un système de données optimal, création des rapports…). »
Etre ingénieur au féminin est-il un atout ? « Etre une femme dans un univers "masculin" peut être un atout mais cela n’est pas toujours facile au départ. Avant mon entrée dans l’école, je n’avais jamais programmé et le fonctionnement des ordinateurs m’était inconnu. J’ai pris la main sur les différents langages de programmation existants, ce qui m’a permis d’acquérir au fil du temps la logique propre à l’informatique. J’ai intégré un service où il n’y avait que des hommes durant ma première année d’apprentissage. Je n’avais aucune compétence. Mais il faut savoir se battre, et ne pas rester dans son coin. Je n’ai jamais hésité à poser des questions en cas de besoin. Et c’est une chose qu’il faut savoir faire, qu’on soit un homme ou une femme ! Car l’informatique bouge au quotidien. Il faut toujours se remettre en question, et ne pas se reposer sur ses acquis. On n’arrête jamais d’apprendre ! »
Son conseil. « Pour exercer dans le secteur informatique, il faut être curieux et avoir envie d’apprendre au quotidien. Il faut également avoir le sens du relationnel. Il y a une partie rédactionnelle qu’il ne faut pas négliger non plus pour rédiger correctement les cahiers des charges ! Enfin, il faut bien choisir son entreprise. Celle qui vous permettra d’apprendre et d’évoluer en fonction de vos compétences et de vos envies. J’ai choisi de démarrer ma carrière professionnelle dans une société de services en ingénierie informatique (SSII) pour développer au maximum mes compétences avant de m’orienter vers le consulting. Je travaille pour des clients variés, ce qui me permet de côtoyer des secteurs différents. C’est très formateur. »




Contact : sigelec@esigelec.fr