L'@ctu de l'ESIGELEC - IRSEEM
Février 2013 - n°4
Des étudiants de l'ESIGELEC participent à Europolis 2050 en Belgique

Trois étudiants de l'ESIGELEC, lauréats du Tremplin des Génies, se sont rendus en Belgique, à Louvain et Bruxelles, pour participer au concours d'innovation Europolis 2050. Aux côtés de plus de 80 étudiants, issus de Belgique, Pologne et France et répartis dans 17 groupes de 3 à 5 personnes, les jeunes Haut-Normands ont travaillé sur leur projet pendant 24 heures, avant de le présenter au public et au jury.

Le concept de la compétition consistait à imaginer une ville de 2050 complètement autonome et auto-suffisante. Quelques contraintes s'ajoutaient à la consigne : les voitures particulières ne pouvaient pas circuler dans la ville, par exemple, ou encore l'espace devait être rentabilisé au maximum pour limiter les transports et la pollution. Enfin, rien ne devait se trouver en dehors de la ville, excepté les exploitations agricoles.

Fabien Cuny, Déborah Baranow et Léo Reviron, représentants de l'ESIGELEC, ont conçu le "Tetris Skyscraper", l'Immeuble Tetris, dont certaines pièces peuvent être déplacées sur le toit afin de construire un nouvel étage. Cette invention vise à créer un espace de travail à partir de pièces à vivre (la chambre, par exemple), pour que les habitants puissent travailler sur leur lieu d'habitation. L'immeuble comporte également de nombreux services : hôpital, école, supermarché, permettant de limiter au maximum les transports.

Bien qu'ils n'aient pas remporté de prix, les étudiants français gardent un bon souvenir de ce concours : "c'était une bonne expérience qui nous a permis de mettre en avant nos compétences de travail en groupe, de réflexion, de créativité et d'innovation," a confié Léo Reviron. "Même si nous n'étions pas les meilleurs dans les domaines du concours qui semblaient être l'urbanisme et le social, nous avons quand même réussi à développer une idée et surtout, nous avons respecté les délais".

Et Deborah Baranow d'ajouter : "En quelques heures, nous devions faire appel à notre imagination, à notre créativité, sans y opposer, dans un premier temps, aucune limite de faisabilité. Et je pense justement que c'est ceci qui a été le plus difficile ; c'était de ne pas se dire : ce n'est pas possible. Je crois qu'une idée même farfelue, si elle est correctement exploitée, peut donner quelque chose de formidable."

Fabien Cuny, le chef de projet, a, quant à lui, apprécié la dimension internationale de l'événement : "J'ai trouvé que cette expérience a été très enrichissante. Elle s'est déroulée presque totalement en anglais, nous avons dû élaborer tout notre projet et mener le processus de réflexion en anglais, ce qui était très intéressant. Ensuite, nous avions des étapes à réaliser tout au long du concours, et tout au long de la journée, avec des documents à rendre. Cela a renforcé notre expérience d'expression en anglais, sur le fait d'argumenter tel ou tel point dans un projet."



Contact : Mathieu Chevrier, Chargé Emploi, Carrières et Observatoire des métiers, mathieu.chevrier@esigelec.fr