L'@ctu de l'ESIGELEC
Octobre 2018 - n°22
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Les diplômés dans les médias


25 juillet 2018

Elie Peeters, un des associés de Siatech, porte le fameux bracelet connecté et la bague de contrôle, à son bras droit

La start up rouennaise Siatech développe un système de commande sans fil, facilitant la manutention dans les usines.
On pourrait croire à un super pouvoir. En bougeant sa main vers la gauche, ce manutentionnaire déplace la charge placée sur le pont levant dans cette même direction. Mais il n'y a là aucune magie. Ceci est rendu possible par l'innovation d'une start-up rouennaise. Siatech, de son nom, a conçu une commande sans fil, facilitant la manutention dans les usines. Avec ComHand, fini les grosses télécommandes à fil. Là, il suffit au salarié, qui a enfilé le bracelet connecté et la bague de contrôle, d'appuyer sur un bouton, situé sur la bague, et de faire un geste, pour que le pont levant s'actionne. La vitesse est aussi contrôlée en fonction de la pression exercée sur la bague.
L'un des principaux arguments de cette innovation est la sécurité. « Le salarié peut garder en permanence le regard sur la charge qu'il déplace sur le pont et peut avoir ses deux mains libres. II n'y a pas non plus le risque qu'il pose la télécommande n'importe où, ce qui a déjà causé des accidents mortels », détaille  Elie Peeters, directeur commercial de Siatech, lors d'une démonstration au sein de l'entreprise Riou glass VIP à Boulleville, qui transforme du verre plat « Nous  sommes très intéressés par ce système, pour des raisons de sécurité notamment.   On manipule des paquets de verre qui font plusieurs tonnes. Donc plus on éloigne l'opérateur de la charge, plus c'est sécurisé », relève Daniel Port, directeur du site historique de Riou glass, qui va tester le produit.

Déjà des ventes
Des entreprises ont déjà acheté le produit. C'est le cas de Renault Cléon qui au début du mois a profité du remplacement d'un pont levant pour l'équiper avec la ComHand. « Le but est d'équiper six autres ponts d'ici six mois », souligne Elie Peeters. Cette innovation a aussi séduit d'autres entreprises comme Descours & Cabaud, spécialiste de la distribution professionnelle installé au Grand-Quevilly. L'objectif de Siatech est « d'atteindre les 200 000€ de chiffre d'affaires, ce qui représente entre 30 et 40 ventes ». Depuis le début de l'année, la startup en a fait cinq. Cet objectif paraît tout à fait réalisable pour Elie Peeters « les premières ventes sont les plus dures, on l'a fait avec nos petits bras. Désormais on travaille avec des installateurs qui ont déjà leurs clients ».
Ce qui n'était qu'un projet d'étudiants au départ, se développe donc bien. En effet, alors élèves à l'école d'ingénieurs Esigelec à Rouen, Fréderic Hamain, Nicolas Iriart et Elie Peeters travaillent sur un système permettant de contrôler son environnement. Diplômés en 2014, la première levée de fonds de leur start-up a eu lieu en juin 2017 (385 000 € ont ainsi été investis) et la commercialisation du produit a débuté en février. Les trois associés, qui emploient deux salariés, comptent bien convaincre de plus en plus d'industriels.
Violaine Gargala



18 juillet 2018

STRATEXIO
Jacques Mauge (promo 82) a été élu à la présidence de cette association qui vise à « stimuler et accélérer l'internationalisation des entreprises françaises ».

Né en 1955, ESIGELEC, il a exercé pendant neuf ans chez Valeo, où il fut vice-président de Valeo Service Branche GES avant de rejoindre, en 2003, Faurecia, en tant que directeur adjoint groupe produit échappement, puis directeur adjoint groupe systèmes d'intérieur (2006), vice-président exécutif, Faurecia extérieurs d'automobile (2008) et, depuis 2013, président de Faurecia North America. Il est, en parallèle, président de la FIEV, fédération des équipementiers automobiles (depuis 2015). Il pilote, par ailleurs, la commission de développement industriel au sein de l'UIMM.



Juillet 2018

« L’open source devient la règle, mais n’empêche pas l’approche propriétaire quand celle-ci a de la valeur »

Société Générale multiplie depuis près de deux ans les initiatives pour développer les technologies open source dans son système d’information. Une démarche menée conjointement avec le passage au cloud. Directeur technique adjoint du groupe, Alain Voiment (promo 89) décrit les raisons et le déroulement de cette nouvelle orientation.



Alain VOIMENT
Depuis   2015
Deputy Global Chief Technology Officer - Société Générale
2010-2015
Chief Technology Officer - Société Générale
Corporate and Investment Banking  (CIB)
Formation
Ecole supérieure d’Ingénieurs Esigelec

Société Générale  annonce, notamment lors du  Paris  Open Source Summit en décembre 2017, son  engagement dans  les technologies open source. Pourquoi cette orientation et depuis quand est-elle initiée ?
Pour nous, l’open source est un mouvement de fond, initié par nos développeurs, qui s’est parfaitement intégré dans l'accélération de la transformation numérique du groupe et qui permet notamment de favoriser l'innovation. Nous avions déjà choisi de basculer progressivement sur le cloud.
Une transition qui impose une relecture partielle des applications. Profiter de cette refonte pour adopter également des technologies, open source, quand cela est pertinent, s'est imposé naturellement. Cela évite de refaire deux fois le travail.
Cette démarche remonte à quelques années, mais c’est début 2017 que nous avons tenu les premières discussions avec la direction du groupe, qui a parfaitement appréhendé l’enjeu. Ses questions ont essentiellement porté sur la sécurité alors que les risques sont équivalents dans les mondes propriétaire et open source, et sur l’écosystème.
Si la pérennité de beaucoup d’éditeurs, notamment les plus grands, ne pose pas question, celle d'une communauté de développeurs n’en pose pas plus. Les projets ont donc démarré dans les mois qui ont suivi. Notre stratégie a pour objectif, d'ici à 2020, de passer 80% de nos serveurs éligibles au cloud (interne et externe). Nous avons aussi annoncé que 30% de nos bases de données seront en open source d'ici 2020.
(….)

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