Normandie – Mars 2016
Modélisation 3D et réalité virtuelle pour entreprises
Lancée en 2015 par Éric Joyen-Conseil, Keyveo propose des modélisations 3D et la réalité augmentée pour permettre aux entreprises d'améliorer leurs présentations de projets.
Systèmes d’informations d’entreprise, informatique et robotique… Éric Joyen-Conseil est un familier du monde informatique qu’il intègre à partir de 1985 comme ingénieur commercial. Après quatre années en tant que salarié chez XEROX puis ECONOM, cet ingénieur en informatique/robotique diplômé de l'ESIGELEC (promo 85) entame son aventure entreprenariale avec la création de CPI/SOCRATE, société spécialisée dans les systèmes d’informations. Suite à l’arrêt de sa société en 2014, il remonte un projet de start-up autour de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée et crée Keyveo en 2015.
L’activité
3D/4D (3D temps réel avec une timeline), réalité augmentée, réalité virtuelle et applications mobiles… L'offre de Keyveo s'adresse aussi bien à la PME qu’au monde de l’industrie en passant par le secteur du Bâtiment et Travaux publics, les infrastructures et collectivités, ainsi qu’au e-commerce, produits et monde du luxe. Des clients pour lesquels la start-up propose de réaliser des maquettes 3D/4D grâce à un moteur 3D (Babylon JS) temps réel issu des jeux vidéo « Nous co-développons ce moteur avec une communauté de développeurs en open source. Notre développeur Julien Chenard est l'un des trois administrateurs mondiaux de ce moteur », explique Éric Joyen-Conseil. Grâce à sa technologie, Keyveo a déjà remporté plusieurs appels d'offres comme celui de la visite virtuelle et concertation grand public en ligne de grands projets de l’agglomération du Havre, ou encore la maquette en 3D temps réel de l’éco-quartier Flaubert à Rouen. « Sur ce projet de l’éco-quartier, la maquette permet de montrer l’évolution du quartier dans les dix prochaines années, avec les diverses phases de chantier». Un outil qui peut servir à la présentation de projets dans le Bâtiment mais aussi dans la maintenance, la formation ou encore l'exploitation « Et faciliter l’acte de décision », précise le dirigeant. Keyveo développe aussi des outils 3D pour modéliser les personnages issus de bandes dessinées de la société Leblon-Delienne (Neufchâtel).
Développements
«Nous avons une stratégie internationale», assure Éric Joyen-Conseil qui souhaite devenir l’un des experts européens de son domaine : « En faisant du spécifique ».
www.keyveo.com
29 février 2016
Première mondiale : le workwear se met à l'heure de l'essayage virtuel mobile
La startup française Fitle, créée en 2013, vient de lancer une application dans le cloud pour aider consommateurs et salariés à essayer virtuellement les vêtements et workwear sur smartphone. L'application permet de calculer automatiquement toutes les mensurations de l'utilisateur.
Très jeunes et très doués ! En 2013, Charles Nouboué, diplômé de l'ESIGELEC (promo 2010) , de Centrale Paris et de l'Essec (en gestion d'entreprises innovantes), a fondé avec Gaëtan Rougevin-Baville, polytechnicien et titulaire d'un master en mathématique de l'université de Columbia aux États-Unis, la startup Fitle qui promet de faire un vrai carton ! Normal : après avoir levé 750.000 euros et décroché près de 250.000 euros de financement public, la jeune pousse parisienne vient de lancer le concept d'essayage virtuel de vêtements et workwear sur smartphone. Une première mondiale car il n'est plus besoin d'utiliser une cabine d'essayage virtuel. « Vous téléchargez l'application mobile Fitle. Vous vous inscrivez à notre service dans le cloud, par exemple avec votre compte Facebook. Vous prenez 4 photos de vous en vous laissant guider par l'application. Vous entrez votre taille et l'application crée instantanément votre avatar 3D en calculant automatiquement toutes vos mensurations. Vous pouvez alors essayer en ligne un vêtement sur votre avatar pour voir quelle taille vous ira le mieux, explique Charles Nouboué, à peine âgé de 27 ans, dont la société emploie déjà une vingtaine de personnes. Nous avons développé des versions prototypes, dont une avec Carrefour. Mais notre application gratuite n'a été véritablement lancée que le 25 février dernier. » Le succès ne s'est pas fait attendre puisque l'application compte déjà 10.000 inscrits, 15.000 essayages virtuels réalisés en ligne, 2.000 mensurations transmises et une dizaines de marques partenaires. (…)
29 février 2016
Pierre Clément, 49 ans : le BtoB chez France Télécom depuis 20 ans
Né en 1966, Pierre Clément est diplômé de l’ESIGELEC (promo 89). Il débute en 1991 au Giat Industries (armement) où, pendant quatre ans, il participe au développement du char Leclerc. En mars 1995, il rejoint France Télécom, en tant que chef de projet réseaux d’entreprises. Nommé ingénieur d’affaires Grands comptes en septembre 1997, il est promu directeur des ventes grands comptes Rhône Alpes Auvergne en janvier 2001, puis directeur marché entreprises pour la même zone en juillet 2006. En mars 2011, Pierre Clément est nommé directeur Orange Sud, soit les régions Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon. Il retrouve le secteur Entreprises et professionnels en février 2016 en tant que directeur Entreprises France.
26 janvier 2016
Video Faire du DSI un acteur stratégique incontournable
Associé au sein d’Ernst & Young Advisory, Arnaud Guinvarch est responsable du développement des activités de conseil en « Transformation IT » pour la France.
Il intervient auprès d’acteurs privés et publics majeurs et dispose de plus de 20 années d’expérience de conseil dans le conseil IT et l’intégration de systèmes. Il est spécialisé dans la stratégie IT (schéma directeur, organisation, optimisation des coûts, méthode de travail…) et dans la mise en oeuvre de grands programmes de transformation. Il est diplômé de l’ESIGELEC (promo 93). Il a commencé sa carrière au sein du groupe France Telecom en 1995, puis a passé 13 ans chez Accenture, un des leaders mondiaux du conseil et de l’intégration de Système. Il a rejoint EY en Septembre 2013.
22 janvier 2016
Delphine Asseraf est nommée directrice marque et communication d’Allianz France. Elle conserve par ailleurs son poste de directrice digital d’Allianz.
Âgée de 41 ans, Delphine Asseraf est diplômée de l’ESIGELEC (promo 98). Elle démarre sa carrière en 1998 chez Cetelem, filiale de BNP Paribas. Elle a alors en charge les plateformes internet. A partir de 2004, elle exerce plusieurs responsabilités pour accélérer le développement internet dans les 18 filiales du Groupe et est notamment en charge des partenariats européens internet. Cinq ans plus tard, elle rejoint BNP Paribas comme directrice e-business sur le marché des entreprises de la banque de détail en France, puis prend en charge en 2011 la direction du développement digital de
la banque en ligne, du e-commerce et des nouveaux moyens de paiement. En 2013, elle lance Hello Bank! en France et participe à la création du portefeuille interbancaire Paylib. Au mois de septembre de la même année, elle intègre Allianz France en tant que directrice digital au sein de l’unité digital et market management.
Novembre 2015
Un mois vu par Didier Pézier.
Président de l’Agence Régionale de l’innovation Seinari, Président de ESIGELEC et Président de Gipelec Industries. Né en 1961 à Rouen. Diplômé de l’ESIGELEC (promo 1983). Création de l’entreprise Sernelec en 1986. Président du CJD de Rouen de 1996 à 1998. Nommé Président de Seinari en 2009.
La réforme du code du travail
L’économie ne retrouvera la forme qu’avec une réforme du Code du travail et plus de souplesse. Un vrai dialogue social est nécessaire. On est à un tournant. Que ce soit les partenaires sociaux ou le monde de l’entreprise il y a une prise de conscience des deux côtés pour travailler sereinement à un grand projet de réforme du droit du travail. Il faut échanger pour trouver des solutions. Les partenaires sociaux ou patronaux ne détiennent pas la vérité sur le droit du travail de demain, ça doit se partager. On doit trouver des niveaux de compensation, d’équitabilité. La proposition du DRH d’Air France sur des contrats modulables ? Pourquoi pas ? Mais, il faut comprendre que le modèle économique d’une entreprise ne peut trouver une sérénité que si les salariés se sentent bien dans leur structure avec une forme de bien-être au travail, dans un nouveau modèle économique. Il faut arrêter de regarder derrière(...).
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